Note: ne surtout pas alimenter une framboise avec un câble USB, surtout si c’est un connecteur microUSB. Il consomme alors plus de 1 ampère sur le 5V dans certaines situations (et la puce Broadcom a un problème sur con capteur de température aux températures élevées >70°C).
Dans certains situations (certaines boucles de code actives dans le code d’un firmware ou d’un pilote de périphérique), vous risquez:
- de ne plus pouvoir débrancher le PI (le câble USB s’est soudé à la prise à cause de la température élevée > 100°C sur un PIN, les contacts du port microUSB ont une résistance trop grande et surchauffent avec le courant)
- les modèles de framboise sont vendus souvent dans des boitiers plastique avec une dissipation thermique passive, et même pas de radiateur sur la puce, jsute de petites fentes de ventilation, insuffisantes: le boutier peut devenir extrêmement chaud
- vous risquez aussi de cramer un port USB sur l’appareil que vous utilisez
- si votre alim USB fournie délivre 1A, elle n’est pas conforme pour une utilisation sur un port microUSB: sur ces ports le courant maximum ne devrait pas excéder 500 mA (et pas plus de 2 Watts de puissance). Mais la framboise peut dans certaines situations consommer beaucoup plus (j’ai pu relever jusqu’à 1,5 A, trois fois le maximum).
Votre appareil basé sur un PI n’est pas conforme s’il dépasse ces limites. J’en ai fait l’expérience avec un « probe » récent fournir par RIPE NCC, basé sur une framboise: alim chinoise fournie 5V/1A. Branché sur un port USB de mon routeur, elle a cramé son port USB, plus moyen de la débrancher, son câble s’est soudé du côté microUSB et ne peut plus être retiré, de l’autre côté sur un port USB-A classique du routeur, le port est mort, cramé, pas moyen de réparer, il faudra remplacer le routeur si je veux encore utiliser un port USB, mais la framboise s’est éteinte et ne se rallumait plus. La framboise pourtant n’est pas morte, car en remettant l’adaptateur USB chinois, elle s’est rallumée, mais à nouveau sa température est beaucoup trop élevée (on voit d’ailleurs les déformations du boitier plastique noir, scellé, autour du connecteur microUSB, le plastique se ramollit, il n’y a aucune ventilation passive autre que quelques fentes d’aération dans le plastique, il n’y a aucun radiateur sur la puce).
Les boitiers RIPE d’avant utilisait un routeur TPLink modifié avec un dongle mémoire USB, là tout est intégré dans les modèles fournis depuis décembre 2019, le boitier est beaucoup plus petit mais a un grave défaut de conception, et certainement aussi des problèmes dans son firmware (pas de régulation de température, ou régulation mal paramétrée, ou il manque un pilote logiciel pour ralentir cette puce en cas de besoin selon ce que fait le logiciel ou le noyau Linux ou ses pilotes intégrés)
Les puces Broadcom sont la cause de cette anomalie: connecter une framboise sur un autre appareil est risqué pour ces autres appareils. Et ce n’est pas parce que le boitier est tout petit qu’il est économe: il tire beaucoup trop sur la conso électrique (surtout quand ce boitier est normalement destiné à être connecté et alimenté 24/24). RIPE NCC a été bien imprudent avec son « nouveau » modèle qu’il distribue « gratuitement » aux volontaires.
Et Raspberry aurait dû être plus prudent aussi quant à ses fournitures et spécifications fournies aux développeur de RIPE NCC, et émettre des avis de prudence sur le montage: le refroisissemtn passif OK, à condition de:
- mettre des radiateurs
- ne pas alimenter par le port USB avec un connecteur microUSB
- veiller à la qualité thermique des contacts des connecteurs USB. une fine pellicule d’or OK mais la résistance est plus élevée que l’argent ou le cuivre.
- si cela doit consommer plus de 500mA sur le port USB (maximum de la norme), prévoir un autre connecteur d’alim sur la carte
- ne pas utiliser un bloc d’alimentation USB fournissant plus de 500mA si on n’utilise pas les « gros » connecteurs USB-A classiques des deux côtés du câble (en général les blocs d’alim chinois ont un connecter USB-A du côté du bloc d’alim, mais y mettre un cable USB-A vers mico-USB est une « connerie » à ne pas faire.
- vérifier que le firmware ou le logiciel inclue une régulation prudente de la température, et veiller à ce que les pilotes de régulation de fréquence du processeur sont bien actifs et ne peuvent pas être bloqués/suspendus par le logiciel: le moniteur de température intégré au noyau Linux doit être prioritaire et en aucun cas désactivé (il suffit que le logiciel utilisateur fasse une boucle d’attente active comme un simple compteur de boucles utilisé trop souvent, pour que la température et la consommation monte dramatiquement, et d’autant plus vite qu’il n’y a pas de dissipation thermique efficace et aucun radiateur pour absorber le choc; tous les connecteurs fournissant une alimentation devraient aussi avoir une masse thermique: un simple point de soudure est insuffisant, il faut une coque métallique et aussi la souder par plusieurs points sur la masse de la carte mère et trouver le moyen de faire les ponts thermiques avec les radiateurs; il faut aussi une ventilation: attention aux boitiers plastique scellés avec juste quelques petits trous).
Les constructeurs ou fournisseurs DOIVENT absolument faire des mesures de température et de consommation en situation réelle (avec le logiciel et le firmware installés et activés)